Dans les années 50, le café ne se vend qu’en grains qu’il faut moudre, les familles devaient utiliser le moulin à café manuel.
Un jour sur deux, ma sœur et moi avions la corvée de moudre le café, assises sur une chaise, le moulin entre les jambes aie.. aie, ça pinçait....
On utilisait une cafetière identique à celle là, dans le filtre que l'on appelait chaussette (car il en avait la forme), on ajoutait une pincée de chicorée (au pensionnat nous ne buvions que de la chicorée sans café), puis le café fraîchement moulu.
On versait sur le mélange de l'eau bouillante, ça sentait bon et embaumait la maison toute la journée car:
Eul' caf'tièr' all' éto toudis sus ch'fu
Viens donc boir' eun'goutt' ed'jus