Des générations d'écoliers se sont installés deux par deux sur leur pupitre en bois.
Ce pupitre présentait l’avantage d’intégrer un banc, un encrier et un plumier.
Quand nous devions prendre un livre ou un cahier, j'en profitais pour bavarder avec ma voisine, la maitresse n'étant pas sourde, j'étais toujours privée de sortie pour bavardage.
Quand nous devions prendre un livre ou un cahier, j'en profitais pour bavarder avec ma voisine, la maitresse n'étant pas sourde, j'étais toujours privée de sortie pour bavardage.
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Les petits écoliers des années 50 et 60 s’entraînaient quotidiennement à l’écriture avec les pleins et les déliés, en fonction de la pression exercée sur la plume.
"Sergent Major" reste immanquablement lié à l’écriture, ainsi que la "Ronde"
j'adorais cette belle écriture avec les majuscules et parfois les enluminures.
"Sergent Major" reste immanquablement lié à l’écriture, ainsi que la "Ronde"
j'adorais cette belle écriture avec les majuscules et parfois les enluminures.
A l’époque, l’écriture était un vrai critère de sélection.
Ce petit gobelet en céramique qui servait d’encrier était inséré directement dans le bois des pupitres d'écoliers.
Le savez-vous ? Dans les années 50 et 60, l’encre utilisée était violette.
Quand je renversais mon encrier, je devais passer ma récréation à poncer et cirer le parquet, car mon école était un ancien château et nous avions le respect des choses.
Quand je renversais mon encrier, je devais passer ma récréation à poncer et cirer le parquet, car mon école était un ancien château et nous avions le respect des choses.
Les écoliers des années 50 et 60 ont tous utilisé une ardoise à l’école. En général, elle servait à apporter une réponse rapide aux questions du professeur, en écrivant à la craie.
Le but était également d’économiser les cahiers en n’y faisant inscrire que le strict nécessaire,
car les cahiers étaient chers et nous étions écologiques avant l'heure.
car les cahiers étaient chers et nous étions écologiques avant l'heure.
Dans les années 50 et jusqu’à la fin des années 60, les petits écoliers devaient porter une blouse à l’école : le sarrau.
Les garçons portaient en général une blouse grise et les filles portaient parfois une blouse rose,
la mienne était obligatoirement blanche et je devais faire des prouesses pour la tenir propre pendant 15 jours (j'étais pensionnaire).
Aujourd’hui cette obligation n’existe plus,malheureusement
Et voilà ce qu'est devenue l'école maintenant!!!!!!
31 commentaires:
Il était bien inutile de parler écologie(j'ignorais ce mot à l'époque), car nous n'avions même pas le strict nécessaire, j'ai connu les triquets de rationnement, j'ai gouté ma première orange je devais avoir 6 ou 7 ans...
Bon Weekend A + :))
Quels souvenirs cela me rappelle .. j'avais été retenue car j'avais été incapable de faire un ourlet et une boutonnière. Un peu plus douée aujourd'hui peut-être grâce à cette maîtresse.
Bon week-end ..
Nous avions des pupitres similaires, et étions assis deuxc par deux, toujours un garçon et une fille (sauf s'il y avait d'avantage des auns que des autres, bien entendu).
Et si nous étions écologiques à l'école, nous ne m'étions pas forcément ailleurs, car c'est à peu près à cette époque que nous avons commencé à dérailler, à savoir rejeter nos saletés dans la mer partout.
Pour nous l'école n'était pas mixte nous étions entre garçons d'une part et filles d'autre part, sauf dans les écoles maternelles où les deux sexes se cotoyaient.
Pas de nostalgie pour moi, c'est une époque que je ne regrette pas.
Il ne faut pas être trop nostalgique ! Certaines choses sont quand’ même meilleures aujourd’hui ! Non ?
Mais, oui, c’est fou comme les choses ont pu changer en ces quelques décennies. Ce n’était pas bien différent en Suède (pas de blousons, mais nous, les garçons, portaient des casquettes).
Bavarde ? Pas sage ? Tu m’étonnes ! :-)
Que de souvenirs, nous nous avions un uniforme, robe noir avec collet et bas de manche en plastic blanc.Et des bas longs,et beaucoup trop de discipline, il faudrait trouver un juste milieu pour aujourd'hui.
Le pupitre à deux places ! Moi, j'aimais bien c'était quand nous étions obligées de le briquer à la cire.
Je me suis beaucoup servie de l'ardoise pour le calcul mental.
Et la blouse ! Et la discipline !
Et la couture et broderie pour nous les filles !
Plus rien de tout cela maintenant.
Le temps passe, les temps changent, pas toujours dans le bon sens.
j'adore ta série souvenirs car il faut avouer que vu notre grand âge nous avons les mêmes et pour moi ils sont bons j'ai adoré l'école communale dans un bourg où je ne sais pas dans quelles classes j'étais inscrite ...car il avait des divisions dans une classe unique avec une maitresse formidable.
je viens de lire que tu as un gros souci avec ta maman. j'espère que ça va aller mieux.
je viens de lire le commentaire de Claude , moi au moment de la couture j'étais toujours volontaire pour lire à haute voix le livre que nous lisions à ce moment là....
Bonjour Lyliane! Je connais bien ces pupitres... ;)
J’espère que tout ira marcher bien en Inde; il y a des palais et des sites vraiment incroyables, même si la confusion peut être un peu de trop aux yeux occidentaux… ;) Et avec ta maman ça ira; tu as de la chance de ne pas être fille unique… ;))
Alors, bon voyage, Joyeux Noel et un merveilleux 2010 pour vous deux!! On attendra ton retour et les magnifiques photos que tu iras sans doute prendre de «L’Incroyable Inde»!!!
Je suis un peu comme Alain regardons devant
Bonsoir Lyliane,
J'aime beaucoup ton sujet. J'ai souri, alors qu'il n'y a vraiment pas de quoi, la caricature m’a légèrement amusée. Malgré la sévérité des établissements que j’ai fréquentés, je n’ai jamais reçu de coups de règles sur les doigts. Je trouve cette attitude stupide. J’ai toujours préféré le dialogue aux arguments frappants.
Cependant, je déplore plusieurs facettes du système d'éducation actuel, ainsi que le comportement inconscient de certains parents. J’estime qu’il existe un juste milieu.
J'ai connu les pupitres en bois à l'école, j'adorais les cirer en fin de semaine, pour humer l’odeur de l’encaustique.
J’aimais bien les porte-plumes et les encriers en faïence blanche. (J'ai réussi à m'en procurer et il m'arrive d'écrire parfois des cartes à la plume sergent major) Tant pis si je parais désuète. À mon époque les écoles mixtes existaient. En ce qui me concerne, j'ai fréquenté des établissements privés où garçons et filles étions séparés. Nous portions l'uniforme. Dans un sens c'était bien, car nous étions tous sur le même pied d'égalité. Ce que j'appréciais moins c'était que les cheveux devaient absolument être attachés. ;-)
Aujourd'hui, je conserve un très bon souvenir de mes années passées à l'école et au collège. J’étais encore un peu jeune pour descendre dans les rues en 1968. Je me demande si ma famille aurait apprécié ??? ;-)
Ceci étant, j'étais loin d'être une petite sainte. Hum ! Toutefois j'ai beaucoup appris de mon enseignement qui, finalement, n'était pas si drastique que ça.
Les téléphones portables, utilisés par des gamins de treize ans en dépit du bon sens, le langage SMS criblé de fautes d’orthographe, les jeux vidéo violents etc. Je suis contre.
Bonne soirée Lyliane de Normandie. Do des Pays de la Loire.
PS. J'aime beaucoup les photos.
Bonjour Lyliane et merci pour les souvenirs en photo (et en musique). Du meme epoque, moi -- mais beaucoup de differences ici. Je veux dire, au Wisconsin pour mes anness d'ecole. Seulement un ecolier par pupitre (moins de problemes de bavardage !!!). Pas d'ardoise non plus au pupitre -- moins eco, tu as raison ! Et pas de blouse d'ecole. J'aurais aime une blouse rouge, je crois. Le BD et chouette !!! Et plutot vrai, je pense. Bisous de bon voyage a toi, chere amie. Amuse-toi bien apres tes semaines tellement difficiles.
Tu étais sans doute une petite fille joyeuse et malicieuse. La classe était animée grâce à toi. On ne peut avoir le regret de ces temps là, pourtant. Heureusement que la vie a changé. Elle est tout de même plus facile, du moins pour la plupart d'entre nous, pas pour tous malheureusement.
Si nous avons des regrets, ce sont ceux de note enfance, pour ne pas parler de jeunesse, de notre insouciance et de tous ceux qui nous entouraient à ce moment là et dont nous avons dû ou devons à notre tour prendre soin, comme toi de ta Maman à qui je souhaite "tout de bon".
Bisous.
On espère que ça va mieux!! Départ 17? Bisous!
Guida + Gil
bonjour therese
moi aussi ce we j'ai eu droit a une surprise, la lecture de passage de mon livre lors d'une dedicace par mon ancien instituteur
emotions
meilleurs voeux
Je passe te souhaiter un heureux temps des fêtes Lyliane.
Super post, Lyliane. Nostalgie quand tu nous tiens !
Je passe te souhaiter un très Joyeux Noël et une bonne année 2010.
en passant chez HPY, j'ai appris la mauvaise nouvelle, de tout coeur avec toi dans cette epreuve. Grosse bise
Chère Lyliane
C'est une bien triste nouvelle que je viens d'apprendre,
Dans cette douloureuse épreuve, je suis de tout cœur avec toi.
Je présente mes sincères condoléances à toute ta famille.
Amitié Yves
De tres douces pensees pour toi et ta famille .
Je t'embrasse.
Mes pensées attristées pour toi en ce jour qui se voudrait joyeux pour tous ..
De tout coeur ... je t'embrasse.
Je suis peinée pour toi et je t'offre mes condoléences ainsi qu'à ta famille.
Mes profondes et très sincères pensées en ces moments douloureux Lyliane.
Bien chaleureusement.
Dominique
Tous mes voeux pour une année 2010 pleine de douceurs. Une pensée particulière pour votre maman.
De belles photos qui font travailler la mémoire.
Aucune nostalgie pour cette vie d'écolière, des souvenirs bons et moins bons...
Bonne est heureuse Année 2010.
bonne année a toi et tes proches
patrick
Cette table d'école n'était pas des plus anciennes .
Quand je suis arrivé dans notre village , les tables étaient hautes , noires , maigres .
Les bancs étaient séparés des tables et sans dossier .
Oui , comme vous , j'aimais écrire avec la sergent major .je sens encore l'odeur de l'encre , j'entends le crissement de la plume sur le papier ..
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