Né à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), le 28 septembre 1841. Georges Clemenceau fut d’abord médecin comme son père.Après avoir séjourné en Angleterre, et aux États-Unis, il se trouvait à Paris lors de la chute du second Empire et participa, le 4 septembre 1870, à la proclamation de la République à l’Hôtel de Ville.
Arago le
désigna comme maire de Montmartre.
En 1876, il
fut élu député de la Seine Il acquit rapidement une réputation de
tombeur de ministères et combattit avec vigueur la politique
coloniale de Jules Ferry.
Ses prises
de position en matière de politique sociale et sa forte personnalité
lui valurent de nombreux ennemis qui se liguèrent contre lui lors du
scandale de Panama, dans lequel il se trouvait indirectement
impliqué. Il lui en coûta un échec aux législatives de 1893.
Il consacra
les neuf ans qui suivirent, au journalisme, d’abord à La Justice,
qu’il avait fondé avec Camille Pelletan, puis à L’Aurore,
où il devint éditorialiste en 1897, et dont les colonnes lui
servirent à défendre Dreyfus, notamment en publiant le célèbre «
J’accuse » d’Émile Zola.
L’Affaire
devait marquer son retour en politique.
Élu
sénateur du Var en 1902, il entra au gouvernement en 1906 comme
ministre de l’Intérieur, puis, en octobre de la même année,
accéda à la Présidence du Conseil. Jusqu’en juillet 1909,
Il fonda en
1913 un nouveau journal, L’Homme
libre, qu’il
rebaptisa L’Homme
enchaîné en
1914, pour protester contre la censure.
Il vécut dans cet appartement rue Benjamin Franklin à Paris 16éme
Salle à manger
sa chambre son bureau dans sa chambre, la salle de bain
son bureau et sa bibliothèque
Principal
négociateur du Traité de Versailles, où il subit l’influence
américaine, il se présenta en janvier 1920 à la présidence de la
République. Son échec marqua son retrait définitif de la vie
politique.
Dans le jardin de son ami Monet à Giverny
Dix jours à
peine après la signature de l’armistice, le 21 novembre 1918, les
23 académiciens siégeant l’élurent à l’unanimité, au
fauteuil d’Émile Faguet, comme ils venaient de le faire pour le
maréchal Foch.
Mort le 24
novembre 1929.
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