mardi 3 décembre 2019

La maison de Clémenceau Paris 16ème (1895 à 1829)




Né à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), le 28 septembre 1841. Georges Clemenceau fut d’abord médecin comme son père.Après avoir séjourné en Angleterre, et aux États-Unis, il se trouvait à Paris lors de la chute du second Empire et participa, le 4 septembre 1870, à la proclamation de la République à l’Hôtel de Ville.
Arago le désigna comme maire de Montmartre.
En 1876, il fut élu député de la Seine Il acquit rapidement une réputation de tombeur de ministères et combattit avec vigueur la politique coloniale de Jules Ferry.
Ses prises de position en matière de politique sociale et sa forte personnalité lui valurent de nombreux ennemis qui se liguèrent contre lui lors du scandale de Panama, dans lequel il se trouvait indirectement impliqué. Il lui en coûta un échec aux législatives de 1893.
Il consacra les neuf ans qui suivirent, au journalisme, d’abord à La Justice, qu’il avait fondé avec Camille Pelletan, puis à L’Aurore, où il devint éditorialiste en 1897, et dont les colonnes lui servirent à défendre Dreyfus, notamment en publiant le célèbre « J’accuse » d’Émile Zola.
L’Affaire devait marquer son retour en politique.
Élu sénateur du Var en 1902, il entra au gouvernement en 1906 comme ministre de l’Intérieur, puis, en octobre de la même année, accéda à la Présidence du Conseil. Jusqu’en juillet 1909,
Il fonda en 1913 un nouveau journal, L’Homme libre, qu’il rebaptisa L’Homme enchaîné en 1914, pour protester contre la censure. 
Il vécut dans cet appartement rue Benjamin Franklin à Paris 16éme


        Salle à manger



  sa chambre                      son bureau dans sa chambre,           la salle de bain


                                      son bureau et sa bibliothèque

Principal négociateur du Traité de Versailles, où il subit l’influence américaine, il se présenta en janvier 1920 à la présidence de la République. Son échec marqua son retrait définitif de la vie politique.

Dans le jardin de son ami Monet à Giverny


 La guerre se prolongeant, son patriotisme et sa poigne lui valurent d’être appelé en novembre 1917 par le président Poincaré pour constituer le gouvernement. Celui qui, à son arrivée au pouvoir, déclarait « je fais la guerre » devint après l’armistice, aux yeux de tous les Français, le « Père la Victoire ».Il devait consacrer les années qui lui restaient à vivre à écrire (Démosthène en 1925, Au soir de la pensée en 1926, Claude Monet et les Nymphéas en 1928) et à voyager.
Dix jours à peine après la signature de l’armistice, le 21 novembre 1918, les 23 académiciens siégeant l’élurent à l’unanimité, au fauteuil d’Émile Faguet, comme ils venaient de le faire pour le maréchal Foch.

Mort le 24 novembre 1929.

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